On s’attaque à un gros morceau dans l’article d’aujourd’hui : l’arrêt du tabac. Voilà un an que j’ai arrêté de fumer et ce sans aucune aide : pas de chewing-gum, pas de patch, pas de vapoteur, pas de spray, rien que ma seule volonté.
Je ne vais pas vous faire un topo sur tous les bienfaits de l’arrêt du tabac, ce n’est vraiment pas le but de cet article, ni vous tenir un discours moralisateur et culpabilisant sur le fait que fumer c’est mal et ne pas fumer c’est bien (ça me fait penser à la chanson dans un épisode de Malcolm « sois gentil pas méchant, c’est pas gentil d’être méchant » #manichéisme), je ne vais même pas vous donner des tips pour arrêter, je pense que c’est une affaire très personnelle l’arrêt du tabac. Je vais simplement vous raconter mon histoire, pour vous montrer que ça a été possible pour moi, que je ne suis pas exceptionnelle, donc que c’est possible pour vous aussi ! Asseyez-vous confortablement, prenez un petit café, un petit thé, un petit ce que vous vous voulez et let’s go pour un récit de mon parcours de fumeuse !
J’ai commencé sur le tard, parce que dans ma jeunesse je faisais beaucoup de sport : de la boxe française, de la boxe thaïe, j’allais courir régulièrement etc. Retenez bien ça, le sport m’a maintenue à l’écart de la clope des années durant ! La boxe c’était mon exutoire, le moyen par lequel je pouvais me lever tous les matins et affronter la vie parce que je savais que le soir j’allais boxer. Je n’avais besoin que de penser à boxer pour aller mieux, l’idée de boxer me motivait à travailler mes cours à la fac, je ne pensais qu’à taper les sacs de frappe et les paos et ça me maintenait dans le droit chemin.
Et puis un jour j’ai arrêté la boxe #grosdrama. N’ayant plus aucun défouloir pour traverser la réalité, j’ai dû en trouver un nouveau. C’est là que le monde de l’alcool et de la drogue a toqué à ma porte, c’est là que j’ai commencé à fumer. Je voulais fuir mes responsabilités. La vie m’avait menée on ne sait trop par quel malheureux hasard à faire des études qui ne me faisaient pas vibrer pour me retrouver à faire un taf que j’avais toujours détesté : prof (avec tout le respect que j’ai pour mes ancien.ne.s collègues et pour la difficulté de ce travail). Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours dit « je ne serai jamais prof », si bien que quand je me suis retrouvée confrontée à la réalité de ce qu’allait être ma vie pour les 30 années à venir – enseigner – et sans le sport pour me maintenir hors de l’eau, j’ai sombré et j’ai commencé à fumer.
Fumer c’était le moment de détente, le petit plaisir qui l’espace d’une petite minute me permettait de faire une pause dans la vie, ne penser à rien, juste savourer la fumée inhalée et le goût du tabac bien sec. Ce petit moment de détente est vite devenu l’unique moyen de me détendre :
Le matin pour affronter la journée, un café une clope ; à la moindre pause au boulot, une clope ; la moindre contrariété, une clope ; entre deux copies d’élèves à corriger, une clope ; et même pour fêter les choses agréables, un verre une clope. Des années durant ma vie a tourné autour de la clope, mais toutes ces années je ne pensais en même temps qu’à une chose : arrêter.
Je savais, comme tou.te.s les fumeur.se.s, que ça me détruisait petit à petit et je ne voulais pas qu’un peu de tabac contrôle ma vie.
Je ne pouvais cependant pas arrêter tant que je n’avais pas trouvé un nouvel exutoire pour m’aider à affronter la vie tous les matins, je ne pouvais pas non plus arrêter tant que je vivais dans un contexte anxiogène qui entretenait ma dépendance à la cigarette.
Un jour j’ai eu le courage d’appuyer sur le bouton reset de ma vie : j’ai démissionné ! J’ai quitté le taf que je n’avais jamais voulu faire et qui occupait 80% de mon temps de vie pour me donner la possibilité de vivre la vie dont je rêvais. J’ai passé mon diplôme pour être personal trainer, je l’ai obtenu et je travaille aujourd’hui à développer mon entreprise de coaching en ligne (clique ici si tu veux rejoindre l’équipe🤩). En changeant ainsi mes conditions de vie, en éliminant les facteurs stress de ma vie, en décidant de me lever chaque matin pour faire ce qui m’anime et non pour faire ce qu’on me demande de faire, je n’ai plus eu besoin de fumer. J’ai écrasé ma dernière clope sans même savoir que ça serait la dernière. J’ai décidé un matin que je n’en n’aurai plus besoin et voilà un an que j’ai mis la cigarette derrière moi.
Ça n’a pas été facile les 6 premiers mois, car j’ai remplacé un stress par un autre (monter une entreprise, reprendre mes études, c’est une autre source de stress mais s’en est bien une !). J’ai eu envie de fumer tant et tant de fois au cours de cette année que je ne peux pas les compter. Mais à chaque fois une seule pensée me revenait en tête :
« Non ! Tu es coach sportive, tu prônes l’amour et le développement de son corps, tu veux devenir forte et donner envie aux gens d’être forts à leur tour, tu veux montrer une des voies par lesquelles on peut atteindre l’épanouissement personnel et la paix intérieure, en fumant à nouveau tu détruiras tout ce que tu t’efforces de construire. »
✨Penser à la muscu avant tout, aux progrès, au partage, à la motivation que je pourrai transmettre à autrui, donner envie aux autres de faire comme moi, montrer que c’est possible de changer de vie, d’aimer sa vie, d’aimer son corps, de le faire fonctionner, de le rendre capable d’agir, de courir, de sauter, de se tracter, c’est tout ça qui a littéralement écrasé toute envie de fumer en moi✨
Finalement, c’est en partie vous qui choisissez : vous choisissez d’arrêter et vous vous efforcez chaque jour, chaque instant, à chaque envie, de valider à nouveau ce choix, jusqu’à ce que ne pas fumer devienne une nouvelle habitude. Ce n’est pas facile, mais c’est possible, c’est finalement le seul message que je voulais faire passer en racontant une bribe de mon histoire.
N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous êtes fumeur.se ou si vous avez arrêté, mais aussi à partager cet article si vous pensez qu’il peut motiver et convaincre d’autres personnes 🤗!
Sur cette histoire, je vous dis à très bientôt pour un prochain article !
C'était trop touchant !!! Bon en gros, la morale de l'histoire c'est "Quitte ton boulot qui te fait chier, poursuis la vie que tu te rêves et le reste suit !!!". C'est clair que le matin c'est dur de se lever mais maintenant y a le street qui nous attend avec un beau soleil *.* !!!